Former des animateurs socio-culturels : le projet et le marché
Publié le 15 avril 2016–Mis à jour le 11 mars 2020
M. LECOLLE François présente ses travaux de recherche sous la direction de M. VATIN laboratoire IDHES
Date(s)
le 18 novembre 2019
à 14h30
Lieu(x)
Bâtiment Pierre Grappin (B)
Salle Bâtiment B - René RÉMOND (B015)
M LECOLLE François présente ses travaux de recherche en vue de l'obtention du Doctorat de Sciences Humaines.
CNU : 19 - Sociologie, démographie
Directeur de thèse : M. François VATIN, Professeur des Universités
Membres du jury :
M. LEBON Francis,Maître de conférences - HDR, Université de Paris Est 12 M. CHANIAL Philippe, Professeur des Universités, Université de Caen M. Daniel LEPOUTRE, Professeur des Universités, Université Paris Nanterre M. François VATIN,Professeur des Universités, Université Paris Nanterre Mme Scarlett SALMAN, Maître de conférences, Université Paris Est Marne La Vallée
Résumé
Depuis Afin d’exercer leur activité, les animateurs doivent être diplômés, et donc à cette fin suivre une formation. La production des formations, activité qui se veut éducative, est progressivement amenée à se penser en tant qu’activité marchande. L’objet de la thèse est d’en étudier l’économie et d’en éclairer les divers aspects, finances, marchés, acteurs, ressources pédagogiques, régulations, équilibres et évolutions. Le modèle économique des organismes de formation repose sur quatre facteurs déterminants : le flux des animateurs, qui assure une demande continue ; l’utilisation d’une main d’œuvre engagée et à bas coût ; le financement des formations professionnelles par les collectivités territoriales ; des formations dont l’investissement de forme a été réalisé de longue date. L’emprise du marché dilue graduellement leur « programme institutionnel » originel de socialisation et de transformation de la société via l’éducation.