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ED 396 - Soutenance de Mme DJENEBA DRAME
Publié le 2 décembre 2021
–
Mis à jour le 13 novembre 2023
Politique monétaire et canal de la prise de risque bancaire, cas des pays d’Afrique subsarienne
Date(s)
le 20 novembre 2023
à 14h00
Lieu(x)
Bâtiment Pierre Grappin (B)
Bâtiment B - Pierre Grappin Salle B015 René Rémond
Mme Djeneba DRAME, présente ses travaux en soutenance en vue de l'obtention du diplôme Doctorat Sciences Economiques
Section CNU : 05 – Sciences économiques
Unité de Recherche : EconomiX
Membres de jury
M. Vincent BOUVALIER, Professeur des Universités, Université 12 Val de Marne
Mme Camélia TURCU, Professeur des Universités, Université d’Orléans.
M. Jean-Pierre ALLEGRET, Professeur des Universités, Université NICE SOPHIA ANTIPOLIS,
Mme Cécile COUHARDE, Professeur des Universités, Université Paris Nanterre
M. Issouf SOUMARE, Professeur d’enseignement supérieur, Université de Laval (Québec - Canada)
M. Dramane COULIBALY, Professeur des Universités, Université Lyon 2
Résumé :
L'objectif de cette thèse est d'analyser les effets des instruments de politique économique sur la dynamique du crédit et la stabilité bancaire dans les pays en développement. Le premier chapitre de la thèse étudie la relation entre l'exposition des banques à la dette souveraine et leurs prêts au secteur privé dans la région de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). En utilisant un ensemble de données en panel de 136 banques sur la période 2001-2017, nous trouvons des preuves d'une relation négative entre les détentions de titres souverains par les banques et leur crédit au secteur privé dans l'UEMOA. Dans le deuxième chapitre, nous examinons si la perception des contraintes financières des gestionnaires des entreprises change après un changement de politique monétaire. Notre analyse montre que les gestionnaires sont plus susceptibles de signaler des contraintes financières plus élevées après une augmentation du taux directeur dans les pays en développement. Les résultats suggèrent que cet ajustement est symétrique (pour un assouplissement ou un resserrement), mais n'est perceptible que lorsque le changement dépasse 150 points de base. Nous montrons enfin que les entreprises les plus sensibles sont celles ayant une relation de crédit préalable. Le troisième chapitre analyse l'impact des changements du taux directeur sur la prise de risque bancaire dans les pays africains. Pour ce faire, nous nous appuyons sur un panel de 537 banques africaines sur la période 2000-2020. Nos résultats suggèrent un impact positif de la politique monétaire accommodante sur la prise de risque bancaire en Afrique. Cependant, les analyses mettent en évidence l'importance des différences régionales, les banques d'Afrique Sub-saharienne présentant des réactions distinctes par rapport à leurs homologues d'Afrique du Nord.
Mots clés : Dette souveraine, Politique monétaire, crédit au secteur privé, Stabilité bancaire, Pays en développement
Section CNU : 05 – Sciences économiques
Unité de Recherche : EconomiX
Membres de jury
M. Vincent BOUVALIER, Professeur des Universités, Université 12 Val de Marne
Mme Camélia TURCU, Professeur des Universités, Université d’Orléans.
M. Jean-Pierre ALLEGRET, Professeur des Universités, Université NICE SOPHIA ANTIPOLIS,
Mme Cécile COUHARDE, Professeur des Universités, Université Paris Nanterre
M. Issouf SOUMARE, Professeur d’enseignement supérieur, Université de Laval (Québec - Canada)
M. Dramane COULIBALY, Professeur des Universités, Université Lyon 2
Résumé :
L'objectif de cette thèse est d'analyser les effets des instruments de politique économique sur la dynamique du crédit et la stabilité bancaire dans les pays en développement. Le premier chapitre de la thèse étudie la relation entre l'exposition des banques à la dette souveraine et leurs prêts au secteur privé dans la région de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). En utilisant un ensemble de données en panel de 136 banques sur la période 2001-2017, nous trouvons des preuves d'une relation négative entre les détentions de titres souverains par les banques et leur crédit au secteur privé dans l'UEMOA. Dans le deuxième chapitre, nous examinons si la perception des contraintes financières des gestionnaires des entreprises change après un changement de politique monétaire. Notre analyse montre que les gestionnaires sont plus susceptibles de signaler des contraintes financières plus élevées après une augmentation du taux directeur dans les pays en développement. Les résultats suggèrent que cet ajustement est symétrique (pour un assouplissement ou un resserrement), mais n'est perceptible que lorsque le changement dépasse 150 points de base. Nous montrons enfin que les entreprises les plus sensibles sont celles ayant une relation de crédit préalable. Le troisième chapitre analyse l'impact des changements du taux directeur sur la prise de risque bancaire dans les pays africains. Pour ce faire, nous nous appuyons sur un panel de 537 banques africaines sur la période 2000-2020. Nos résultats suggèrent un impact positif de la politique monétaire accommodante sur la prise de risque bancaire en Afrique. Cependant, les analyses mettent en évidence l'importance des différences régionales, les banques d'Afrique Sub-saharienne présentant des réactions distinctes par rapport à leurs homologues d'Afrique du Nord.
Mots clés : Dette souveraine, Politique monétaire, crédit au secteur privé, Stabilité bancaire, Pays en développement
Mis à jour le 13 novembre 2023