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ED 396 - Soutenance de KAMMOUN Mouna

Publié le 25 novembre 2021 Mis à jour le 2 décembre 2025

Dépréciation du goodwill : Étude des conséquences économiques dans le contexte français

Date(s)

le 8 décembre 2025

à 13h00
Lieu(x)

Bâtiment Pierre Grappin (B)

Bâtiment B Pierre Grappin - Salle B015 René REMOND
Mme Mouna KAMMOUN, présente ses travaux en soutenance en vue de l'obtention du diplôme Doctorat Gestion (cotutelle)

Section CNU : 06 – Sciences de gestion et du management

Unité de Recherche : CEROS :  Centre d’Etudes et de Recherches sur les Organisation et la Stratégie

Directrice de thèse : Florence DEPOERS,
Codirecteur : M. Hichem KHLIF,

Membres du jurys

Mme Souad LAJILI JARJIR,  Professeur des Universités, Université de Lorraine
Mme Yosra MNIF SELLAMI, Professeur d’enseignement supérieur, Université de Sfax
M. Anis BEN AMAR, Professeur d’enseignement supérieur, Université de Sfax
M. Éric SEVERIN , Professeur des Universités, Université de Lille 
Mme Florence DEPOERS, Professeur des Universités, Université Paris Nanterre
M. Hichem KHLIF, Professeur d’enseignement supérieur, Universités de Sfax  

Résumé :

Cette thèse s’intéresse aux effets de la dépréciation du goodwill. À partir d’un échantillon de 214 entreprises françaises cotées sur la période 2011–2019, nous proposons trois essais empiriques qui analysent cet événement comptable à différents niveaux d’analyse. Le premier essai se concentre sur la relation entre la dépréciation du goodwill et la rémunération des dirigeants. Les résultats montrent que la dépréciation du goodwill est perçue comme un signal de mauvaise gestion, ce qui est associé à une baisse de la rémunération des dirigeants. Cet effet est atténué dans les entreprises familiales, où les motivations non financières peuvent primer. Par ailleurs, la réforme introduite par la loi Sapin II semble renforcer la sensibilité de la rémunération aux pertes de valeur dans les entreprises non familiales, traduisant un effet disciplinaire accru du « Say‐on‐Pay ». Le deuxième essai traite l’impact de la dépréciation du goodwill sur les honoraires d’audit. Il met en évidence une augmentation significative des honoraires en cas de dépréciation, reflétant la complexité et le risque accrus perçus par les auditeurs. Toutefois, cette relation est modérée par la présence d’une expertise comptable au sein du comité d’audit, renforçant les mécanismes internes de contrôle. Enfin, le troisième essai examine l’effet de la dépréciation du goodwill sur le coût de la dette. Les résultats indiquent que les créanciers perçoivent la dépréciation comme un signal négatif, ce qui se traduit par une augmentation des coûts d’endettement. Cet effet est d’autant plus marqué dans les entreprises fortement endettées. L’ensemble des essais met en lumière l’importance de la dépréciation du goodwill en tant que signal informationnel et ses implications pour la gouvernance, le contrôle et le financement des entreprises.

Mots clés
Du goodwill, Honoraires d'audit, Rémunération des dirigeants, Coût de la dette,

Mis à jour le 02 décembre 2025